Créée en 2014, la TRCBD avait pour vision commune de créer un espace de collaboration afin de réaliser des progrès continus en matière de durabilité de la production de bœuf au Canada, fondés sur la science, avec la contribution de tous les maillons de la chaîne d'approvisionnement et au-delà.
L'adhésion à la TRCBD offre aux organisations et aux entreprises qui s'intéressent à la durabilité un forum leur permettant de partager leurs connaissances et de collaborer à des initiatives qui favorisent la compréhension et la durabilité de la production de bœuf au Canada.
The CRSB is an active regional roundtable member of the Global Roundtable for Sustainable Beef and share its vision of a world where beef is a trusted part of a thriving food system in which the beef value chain is environmentally sound, socially responsible and economically viable.
Que la chaîne de valeur du bœuf canadien soit un chef de file mondial en matière de durabilité environnementale, sociale et économique et fasse partie d'un système alimentaire fiable et prospère.
Faire progresser, mesurer et communiquer l'amélioration continue de la durabilité de la chaîne de valeur du bœuf canadien.Advance, measure and communicate continuous improvement in sustainability of the Canadian beef value chain.
La TRCBD favorise l’amélioration continue grâce à des mesures et des objectifs de performance en matière de durabilité fondés sur la science, à un programme volontaire de certification en durabilité par un tiers (Certifié TRCBD), ainsi qu’à des projets et initiatives alignés sur les objectifs stratégiques.
Le programme Certifié TRCBD a été créé pour reconnaître la durabilité et fournir des garanties crédibles « de la ferme à l'assiette » pour la production, la transformation et l'approvisionnement en bœuf par le biais de chaînes d'approvisionnement certifiées au Canada.
Le programme est un outil pratique pour:
Le programme comprend quatre éléments principaux : les normes, les protocoles d'assurance, les exigences relatives à la chaîne de possession et les allégations.
Le travail de la TRCBD en matière de durabilité au Canada est guidé dans tous les domaines par cinq principes directeurs qui constituent l'épine dorsale des normes du programme. Ces principes reposent tous sur la nécessité d'assurer la viabilité économique. Pour en savoir plus sur chacun de ces principes, cliquez sur l'icône ci-dessous.
Ce principe repose sur le concept selon lequel les processus écosystémiques sont gérés grâce à l'adoption de pratiques visant à préserver et à restaurer la santé des écosystèmes tout au long du système de production bovine.
Ces pratiques favorisent la biodiversité et fournissent des services écosystémiques, notamment la séquestration du carbone, la recharge, la filtration et la conservation de l'eau, l'utilisation efficace des ressources, la gestion pour des conditions de sol saines; et contribuent à la résilience, y compris la capacité des écosystèmes à se remettre d'événements climatiques et météorologiques extrêmes tout en soutenant une utilisation continue1.
Dans le cadre de ce principe, les indicateurs figurant dans les normes comprennent2,3 :
Ce principe et les critères qui y sont associés reposent sur le respect des droits de tous les êtres humains, ainsi que sur la reconnaissance et le respect de leur patrimoine culturel riche et diversifié4.
Dans le cadre de ce principe, les indicateurs figurant dans les normes comprennent2,3 :
L'utilisation d'animaux confère une responsabilité éthique visant à garantir leur bien-être ;
l'amélioration de la santé et du bien-être des animaux d'élevage peut accroître la productivité
et la sécurité alimentaire et générer des avantages économiques. Ce principe et les critères qui l'accompagnent définissent les attentes en matière de traitement des bovins tout au long de la chaîne de valeur, conformément aux recommandations de l'Office international des épizooties (OMSA; Organisation mondiale de la santé animale) sur la santé et le bien-être des animaux, y compris les cinq libertés1. L’amélioration continue est essentielle, conformément au fait que certaines lignes directrices régionales vont au-delà de celles de l’OMSA (anciennement OIE). Une hypothèse sous-jacente est qu’il existe une conformité aux réglementations nationales et internationales en matière de santé et de bien-être des animaux5.
La norme de la TRCBD relative à ce principe s'aligne sur le Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins de boucherie (2013), le Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins laitiers (2009) et le Code de pratiques pour le soin et la manipulation des veaux de boucherie (1998) du Conseil national pour les soins aux animaux d'élevage (CNSAE). Ces codes constituent un point de référence pour presque tous les indicateurs de ce principe, car ils ont été élaborés dans le cadre d'un processus multipartite et contiennent les pratiques obligatoires et recommandées en matière de soins et de manipulation des animaux au Canada4. Les bovins passent peu de temps dans les installations de transformation, mais une surveillance régulière, l'identification et la prise en charge rapides des animaux malades ou affaiblis, ainsi que la fourniture de nourriture et d'eau lorsque cela est nécessaire sont des pratiques essentielles pour prendre soin des animaux5.
Dans le cadre de ce principe, les indicateurs figurant dans les normes comprennent 2,3:
Ce principe repose sur l'intégrité et la transparence de tous les membres de la chaîne de valeur. Il s'accompagne de l'attente d'améliorations continues en matière de sécurité alimentaire, de qualité du bœuf, de systèmes de partage d'informations et de réduction des déchets. Les améliorations et les indicateurs doivent être fondés sur des données scientifiques et axés sur des domaines pratiques et ayant un impact réel, tout en tenant compte des attentes et du comportement des consommateurs6.
Dans le cadre de la présente norme, la TRCBD définit la qualité du bœuf non seulement en fonction des catégories de qualité du bœuf canadien, car de nombreuses pratiques de production contribuent à une définition plus large de la qualité. À ces fins, la qualité du bœuf doit être mesurée et vérifiée à l'aide de pratiques de production qui peuvent inclure la gestion de la santé, de la croissance, de la manipulation et de la transformation des bovins, les pratiques d'alimentation, la génétique et la mise en place d'un environnement permettant de minimiser le stress, les défauts des carcasses et les maladies. Ces mesures contribuent à offrir une expérience client cohérente, avec un niveau élevé de tendreté, de jutosité et de saveur2.
Dans le cadre de ce principe, les indicateurs figurant dans les normes comprennent2,3 :
Les critères définis dans le cadre de ce principe visent à accroître l'efficacité et l'innovation qui sont essentielles à l'amélioration continue de la chaîne de valeur du bœuf. Les gains d'efficacité renforcent également la capacité de l'industrie du bœuf à s'adapter aux défis internes et externes. L'amélioration de l'efficacité grâce à l'éducation, aux partenariats et au partage des connaissances et des expériences doit s'appuyer sur des données scientifiques qui garantissent une production de bœuf respectueuse de l'environnement et socialement responsable, tout en permettant et en améliorant la viabilité économique7.
La durabilité est largement reconnue comme un processus d'amélioration continue, et non comme une destination fixe. De nombreuses exploitations sont déjà très efficaces grâce à la recherche agricole moderne et à l'innovation technologique, telles que les machines modernisées et les technologies génétiques améliorées, mais les producteurs cherchent toujours à accroître l'efficacité de leurs activités. Il est important de noter que l'utilisation des nouvelles technologies et innovations doit se faire de manière responsable, sans compromettre d'autres principes (par exemple, le bien-être animal ne doit pas être sacrifié au profit de gains d'efficacité), et dans le respect de toutes les lois et réglementations applicables. Ce principe n'interdit ni n'impose l'utilisation d'une technologie ou d'une innovation particulière, mais insiste plutôt sur son utilisation responsable2.
Développer un système durable et continu n'est pas sans défis. Les producteurs devraient être autorisés à adopter l'innovation et à améliorer leur efficacité à un coût réaliste sans pénaliser les premiers adoptants. La capacité à étendre les innovations à des opérations de tailles variées et la disponibilité des technologies dans différentes régions, notamment en zones rurales, doivent rester pratiques2. La capacité à adapter les innovations à différentes tailles d’exploitation doit également être pratique et les améliorations en matière d'efficacité doivent être disponibles à un coût réaliste3.
Dans le cadre de ce principe, les indicateurs figurant dans les normes comprennent2,3: